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Chaque année, nous organisons une expédition de poivre tchèque et emmenons nos collègues, clients et amis dans les fermes. L'expédition de cette année a été à nouveau « en choc ». À la fin de la journée, nous avons demandé ce qui les avait le plus surpris dans le travail avec le poivre de Kampot. Terezka : « Il faut attendre 4 ans avant que la petite plante de poivre ne pousse ! C'est une patience incroyable. De plus, comme il est biologique, il est extrêmement sensible. » « La plupart des fermes tirent encore l'eau des bassins d'irrigation à la main, au seau, parcourant des kilomètres, et pourtant tout le monde reste toujours positif et souriant. » Anička « Je suis venue en pensant que ce serait comme les myrtilles, mais le poivre fait 4 mètres ! »« Le poivre rouge est terriblement sournois ! Il faut toujours le récolter grain par grain, car chaque perle mûrit à un moment différent. » Martina « C'est ma deuxième fois ici. Je suis très heureuse de voir que les fermes ont enfin commencé à s'étendre et à planter de nouvelles pousses. La première fois que nous sommes venus, ces fermes étaient en train de mourir. » Nikola « Ce qui m'a surprise, c'est la faible quantité de poivre que l'on obtient d'un travail aussi dur sur une seule plante en un an ! J'ai fait le calcul et toute la famille ne tire que environ 200 kg de poivre de ce petit champ. » Jana « Ce qui m'a choquée, c'est que toutes les variétés de poivre de Kampot proviennent en fait d'un seul grain vert, la différence de goût étant simplement une question de temps de maturation. Et donc, le blanc est le plus exigeant de tous, car il est récolté grain par grain en dernier, puis pelé. »

Une fois de plus, après un an, une expédition tchèque est venue au Cambodge pour découvrir les beautés du Cambodge et passer du temps dans nos fermes avec le poivre de Kampot. Pour leur montrer le meilleur du Cambodge, nous sommes partis directement de l'aéroport vers notre école amie, la Kohchann Primary School, pour un accueil chaleureux. En effet, une tâche importante nous attendait : remettre l'argent que nous avons collecté grâce à vous et au restaurant SIA pour la construction d'une nouvelle bibliothèque pour l'école !Au total, nous avons récolté 2000 dollars, une somme très nécessaire pour achever le bâtiment nommé SMART LIBRARY.Nous soutenons cette école depuis 2015, à l'époque elle comptait seulement quelques dizaines d'élèves, nous enseignions dans un petit pavillon en bois et les enfants n'avaient pas encore d'uniformes.Aujourd'hui, l'école compte environ 400 élèves et elle prospère beaucoup.L'accueil de la troupe fut grandiose. Les enfants chantaient, dansaient, jouaient des instruments de musique et avaient préparé pour nous des étals cambodgiens – des sarongs traditionnels, que les locaux portent comme la partie la plus importante de leur tenue. Chaque membre de l'expédition a reçu un dessin réalisé par les enfants, puis un cortège nous a conduits à la bibliothèque.« Ici, nous construisons juste à côté du nouveau bâtiment, il y aura quatre classes au total », se vante le directeur Makara.Après la bibliothèque, nous avons pris des photos et essuyé les premières larmes des arrivants, puis nous avons été invités à un danse traditionnelle apsara, protégée par l'UNESCO, que les enfants ont dansée pour nous en plusieurs variations.Après ce beau spectacle, auquel nous avons été invités pour apprendre les danses, nous avons remis les derniers cadeaux tchèques – principalement des instruments de musique et des jeux de mémoire tchèques.Après la remise officielle des cadeaux, nous avons tous commencé à nous préparer pour le départ , car les enfants ont une pause entre 11h et 13h où ils rentrent chez eux à vélo pour déjeuner. Pleins d'émotions, nous avons fait nos adieux d'un dernier salut et avec un fort « sok sabaj ! » c’est-à-dire « portez-vous bien ! », nous sommes repartis avec le groupe.

Le jour de notre départ, nous avons été présentés dans le Khmer Times - le quotidien en anglais le plus populaire au Cambodge, et notre travail a été couvert par le Ministère des Affaires étrangères. Le jour de la Saint-Valentin au Cambodge, nous avons remis des machines tchèques (pour le vide et la lyophilisation) de Zlín aux représentants de l'Association du Poivre de Kampot et à l'Ambassade de la République tchèque à Phnom Penh aux agriculteurs dans le cadre de notre projet de développement avec l'Agence tchèque de développement.